Tout d'abord , le Nutella était à l'origine un bloc de chocolat appelé : le Giandujot, concocté depuis les années 1920 par Pietro Ferrero, un pâtissier d'Alba, une petite ville du nord de l'Italie – où est toujours situé le siège du groupe Ferrero aujourd'hui. En 1946, les pénuries post-seconde guerre mondiale obligent Pietro Ferrero et son frère Giovanni à remplacer la plupart du cacao par des noisettes, très présentes dans la région. Mais cela reste alors une pâte dure, à couper.
Tout change en 1949. Selon la légende, une canicule aurait fait fondre le pain de chocolat. Pour les enfants albesi : ils étalent la pâte ramollie sur du pain et dégustent le tout pour leur goûter. Les frères Ferrero adoptent alors l'idée et transforment leur pain de chocolat en pâte à tartiner, qui rencontre rapidement un immense succès. Le Giandujot sera rebaptisé "Supercrema" en 1951.
"La Tartinoise", premier nom français du Nutella
C'est en 1959 que le groupe Ferrero installe une usine à Villers-Ecalles, près de Rouen (Seine-Maritime). Ils ont choisi ce lieu parce que l'emplacement choisi était une ancienne filature, et que les ouvriers du textile disposaient d'un savoir-faire transposable à la chocolaterie. L'usine produit tout d'abord des chocolats Mon Chéri, mais se lance en 1961 dans la fabrication de l'équivalent français de la Supercrema, baptisée "La Tartinoise".
L'ancêtre français du Nutella était "La Tartinoise", jusqu'en 1964.
Le nom "Nutella" pour rappeler les noisettes
En 1964, le groupe Ferrero estime insatisfaisant le nom "Supercrema". La nouvelle appellation devra rappeler les noisettes, "nuss" en allemand, "nut" en anglais. "On pense alors à des noms tels que Nutsy, Nutina, Nussina et Nusscrem". Ce sera finalement Nutella.
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